Google a annoncé récemment que sa région cloud à Johannesburg est opérationnelle, un an après avoir choisi la ville comme son premier site en Afrique. Les régions cloud permettent aux utilisateurs de déployer des ressources cloud à partir d’emplacements géographiques spécifiques ou plus proches des clients, offrant un accès à plusieurs services tels que le stockage cloud, le moteur de calcul et les systèmes de gestion des clés.
Selon Niral Patel, directeur de Google Cloud Africa, la région de Johannesburg jouera un rôle essentiel en fournissant les ressources nécessaires aux entreprises pour « évoluer, innover et compétitionner sur la scène mondiale ».
Cette annonce fait suite à la confirmation de Google en 2022 de la construction de sites Cloud Interconnect dédiés à Nairobi (Kenya), Lagos (Nigeria) et en Afrique du Sud (Cap Town et Johannesburg), pour fournir des capacités cloud à part entière à ses clients et partenaires en Afrique. Google exploitera également son câble sous-marin privé désormais achevé, Equiano, reliant l’Afrique à l’Europe, pour alimenter ces sites.
La région de Johannesburg est connectée au réseau sécurisé de Google, comprenant un système de câbles à fibre optique à haute capacité sous terre et sous la mer à travers le monde, y compris le système de câbles sous-marins Equiano récemment achevé qui relie le Portugal au Togo, au Nigeria, à la Namibie, à l’Afrique du Sud et à Sainte-Hélène.
Selon une étude d’AlphaBeta Economics commandée par Google Cloud, la région cloud en Afrique du Sud devrait contribuer à plus de 2,1 milliards de dollars au PIB de l’Afrique du Sud et soutenir la création de plus de 40 000 emplois d’ici 2030.
En 2022, la région cloud offrira aux clients et partenaires la possibilité de choisir l’emplacement de stockage de leurs données, en particulier dans le contexte de la souveraineté des données, alors que des pays comme le Kenya mettent en œuvre des lois sur la confidentialité et les données exigeant le stockage et le traitement des données collectées sur leur territoire à l’aide de serveurs hébergés localement.
Google, qui compte désormais un réseau mondial de 40 régions cloud et 106 zones dans le monde, rejoint Amazon Web Services (AWS), Microsoft Azure et Oracle, entre autres, avec des régions cloud en Afrique du Sud.
