C’est une prise de fonction qui respire l’audace et l’ambition. Emmanuelle Marie Foutou, journaliste spécialisée en information générale plurimédia et membre de la rédaction de Techies depuis janvier 2024, occupe désormais le poste de rédactrice en chef. Elle incarne cette nouvelle génération qui croit fermement au potentiel du continent. Rencontre avec une rédactrice en chef déterminée à mettre en lumière les talents locaux et à bousculer les codes, pour faire de Techies bien plus qu’un média : un véritable « game changer ».
Bonjour Emmanuelle, pourquoi souhaitez-vous ce poste de rédactrice en chef chez Techies ?
Ce poste m’intéresse tout simplement parce qu’il concrétise l’aboutissement d’un parcours universitaire multidisciplinaire. Avec un bachelor en journalisme, un master en communication globale puis en communication politique, ainsi qu’un master d’école de commerce, agrémentés de diverses expériences dans les médias et chez l’annonceur. C’est aussi un choix de cœur parce que je suis passionnée par la tech depuis ma tendre enfance ; et c’est aussi un choix de raison. En grandissant, j’ai compris la place essentielle de la tech dans notre société. Elle prend et prendra toujours de plus en plus de place dans notre quotidien, et je pense que la ligne éditoriale de Techies me permettra d’apporter ma modeste contribution à toute cette dynamique.
Qu’est-ce qui rend ce rôle particulièrement stimulant pour vous ?
C’est un challenge assez excitant, stimulant dans un premier temps à cause de la nature même de la tech : c’est un secteur en perpétuel mouvement, il y a toujours une nouvelle découverte, une avancée, un flop à observer, à mettre en lumière. Et dans un second temps, ce poste est un beau défi sur le plan humain. La rédaction de Techies, c’est une équipe d’une dizaine de personnes à leader. C’est une belle responsabilité. Et pour tout vous dire, dans ma jeune carrière, on ne m’a pas toujours tendu la main, on ne m’a pas toujours donné l’opportunité d’exposer mon talent. Alors si aujourd’hui j’ai l’opportunité de mettre en lumière d’autres jeunes talentueux et pleins de fougue, eh bien je n’hésiterai pas une seule seconde.
Quelle est votre vision pour Techies ?
Ma vision est simple : montrer le plus possible qu’on a du génie au Gabon, qu’on a du génie en Afrique. Et que ces pépites méritent d’être valorisées à travers du contenu de qualité. J’aimerais faire de Techies une identité remarquable dans le paysage audiovisuel gabonais puis dans la sous-région. Un média de référence de la tech africaine.
Qu’aimeriez-vous mettre en place concrètement durant vos 100 premiers jours à la tête de la rédaction ?
Durant mes 100 premiers jours à la tête de la rédaction, je souhaite élargir clairement la ligne éditoriale de Techies. Au-delà de notre vocation première qui est de valoriser l’innovation et les avancées technologiques, notamment en mettant en lumière les talents et initiatives locales au Gabon et en Afrique, nous allons désormais aborder de façon plus frontale les centres d’intérêt de notre public principal.
Techies ne se limitera plus aux seuls sujets techniques mais intégrera aussi des thématiques proches de la culture geek : jeux vidéo, films de science-fiction, mangas, et autres formes de divertissement numérique. Ce choix vise à proposer un contenu diversifié, plus accessible et inspirant pour les jeunes urbains de 14 à 35 ans passionnés par ces univers.
Par ailleurs, nous continuerons d’adresser les professionnels du secteur avec des contenus pointus, afin de renforcer notre crédibilité et légitimité auprès d’eux. Pour réussir ce virage, je lancerai de nouveaux formats tels que des rubriques innovantes, des portraits inspirants, des séries sur les succès et flops, des capsules vidéo, et bien d’autres contenus adaptés à ces attentes. Cette stratégie répondra précisément aux intérêts de nos audiences et consolidara la place de Techies comme média clé de l’écosystème tech africain.
Si vous deviez résumer en une phrase ce que vous souhaitez incarner à travers Techies, quelle serait-elle ?Préparez-vous, parce que Techies sera le game changer de l’écosystème tech africain.
