Depuis le 21 décembre, la Coupe d’Afrique des Nations 2025 a officiellement démarré au Maroc. Les premières rencontres se jouent, les supporters affluent dans les villes hôtes, et l’événement prend progressivement possession du pays. Mais cette CAN se distingue déjà sur un point essentiel : l’expérience ne commence plus aux portes du stade, elle débute sur le smartphone.
Au cœur de cette approche se trouve l’application Yalla, pensée comme un point d’entrée unique pour vivre la compétition. Dès l’ouverture officielle de la CAN, elle s’est imposée comme un outil central, à la fois pratique, administratif et informatif, qui accompagne les supporters bien avant le coup d’envoi des matchs.
Une application conçue comme un prolongement naturel de l’événement
Contrairement à de nombreuses applications événementielles, souvent limitées à un rôle informatif, Yalla a été conçue comme une extension numérique de la CAN elle-même. Elle ne se contente pas de relayer des horaires ou des résultats : elle structure le parcours du supporter, depuis sa préparation jusqu’à son expérience sur place.
Depuis le début de la compétition, les utilisateurs peuvent y gérer leur Fan ID, accéder à leurs billets numériques, recevoir des notifications en temps réel et consulter des informations pratiques liées aux matchs, aux villes hôtes et aux dispositifs mis en place autour des stades. Cette centralisation permet de réduire les frictions habituelles, souvent liées à la multiplication des canaux et des démarches séparées.
Un parcours pensé en amont, activé dès les premiers jours
Ce qui frappe dans la stratégie marocaine, c’est la cohérence entre la conception et le calendrier. L’application n’a pas été lancée après coup, ni comme un simple outil de communication. Elle a été pensée pour être opérationnelle dès l’ouverture de la CAN, au moment précis où les besoins des supporters deviennent concrets.
En pratique, Yalla accompagne déjà les flux de visiteurs, facilite l’accès aux infrastructures sportives et permet aux organisateurs de mieux anticiper les mouvements et les usages.
Pour les supporters, cela se traduit par une expérience plus fluide, plus lisible et moins anxiogène, dans un contexte où la logistique est souvent un point de tension.
Le Fan ID, pierre angulaire du dispositif
L’un des éléments clés de cette CAN digitalisée reste le Fan ID, entièrement intégré dans l’application. Il joue à la fois un rôle d’identification, de contrôle d’accès et de coordination. En regroupant ces fonctions dans un outil unique, le Maroc fait le choix d’une gestion plus moderne et plus sécurisée des événements de grande ampleur.
Depuis les premiers jours de la compétition, ce système permet de fluidifier les entrées dans les stades et les fan zones, tout en donnant aux autorités et aux organisateurs une meilleure visibilité sur les flux. Là encore, le digital n’est pas un simple habillage : il devient un outil d’organisation à part entière.
Une CAN comme vitrine du Maroc numérique
Au-delà du football, cette approche s’inscrit dans une vision plus large. En faisant du digital un pilier de la CAN 2025, le Maroc utilise l’événement comme une démonstration de sa capacité à organiser des compétitions internationales à l’ère numérique. L’application Yalla illustre cette volonté de relier administration, sécurité, mobilité et expérience utilisateur dans un même écosystème.
Il ne s’agit pas seulement d’innover pour innover, mais de montrer qu’un grand événement africain peut être pensé dès le départ avec des standards numériques élevés, adaptés aux usages actuels.
Un signal pour l’avenir des grands événements africains
Alors que la CAN ne fait que commencer, une chose est déjà claire : le modèle de l’événement “mobile-first” est en train de s’imposer. Yalla n’est pas un simple outil annexe, mais un élément structurant de l’expérience globale.
À mesure que la compétition va monter en intensité dans les semaines à venir, l’application devrait prendre encore plus de place dans le quotidien des supporters. Elle préfigure surtout ce que pourraient devenir, demain, les grands rendez-vous sportifs et culturels sur le continent.
Elle raconte comment le Maroc a choisi de s’appuyer sur le digital pour rendre l’événement plus fluide, plus lisible et plus proche des usages contemporains. Une approche qui pourrait bien faire école.
