Ce constat a inspiré une jeune ingénieure camerounaise, Jessica KAMDEM NONO, aujourd’hui installée en Allemagne, à créer une version interactive et simplifiée de la Constitution de la République du Cameroun, en d’autres termes elle a créé une version alternative de chatGPT qui explique les rouages de la Constitution du Cameroun en adoptant une approche pédagogique qui rend la ressource fondamentale accessible à tous.

Mais cette innovation n’est pas une première pour elle. Cette visionnaire avait déjà développé deux outils similaires : l’un pour vulgariser la loi des finances et un autre pour expliquer l’élection présidentielle au Cameroun.
Vivre loin du Cameroun n’enlève en rien son engagement et son attachement à ses origines.
Les textes de lois, souvent complexes et peu vulgarisés, restent incompréhensibles pour une grande majorité. C’est ici que la version alternative de ChatGPT intervient :
- Accessibilité simplifiée : l’outil répond directement aux questions des utilisateurs sur des points spécifiques de la Constitution.
- Approche pédagogique : grâce à un langage clair et des exemples concrets, il transforme des notions abstraites en concepts compréhensibles pour tous.
- Engagement citoyen : En facilitant la compréhension des droits et devoirs, il encourage une participation éclairée à la vie publique.
En plus de vulgariser la Constitution, cet outil trouve des applications variées. Les jeunes Camerounais peuvent y découvrir leurs droits, les professionnels du droit y trouver des réponses rapides, et les enseignants peuvent s’en servir comme support pédagogique.
Cette démocratisation de l’information représente un espoir pour les nombreux Camerounais qui, jusque-là, se sentaient exclus des débats sur des sujets aussi fondamentaux que la Constitution ou la gestion des finances publiques.
Alors qu’un nouveau code électoral est en pleine révision au Gabon, qui prendra le risque de nous générer une Intelligence Artificielle capable de nous orienter fidèlement sur les rouages de ce projet ?
Pour tester la version alternative de la constitution au Cameroun, cliquez ici