https://twitter.com/elonmusk/status/1899149509407473825?t=L0CUI_9HFMl0vfBh8TrTAw&s=19
Une panne mondiale qui tombe mal
Lundi 10 mars 2025, alors nous nous apprêtions à prendre le chemin du travail (enfin, pour ceux qui n’ont pas opté pour le télétravail) ,dès les premières heures de la matinée, des milliers d’utilisateurs ont signalé des dysfonctionnements sur X. Les messages ne s’envoyaient plus, les fils d’actualité refusaient de se charger, et certains ne pouvaient tout simplement plus accéder à la plateforme. Selon le site Downdetector, le pic de signalements a dépassé les 40 000 plaintes, principalement en Amérique du Nord et en Europe.
Cette panne n’aurait pu tomber à un pire moment : Elon Musk devait interviewer Donald Trump en direct sur X dans la soirée. Résultat ? Un retard de 40 minutes et une audience qui s’est évaporée en partie vers d’autres plateformes comme Threads, l’application concurrente de Meta. Coïncidence ? Pas selon Musk.
Une une cyberattaque « bien organisée » ?
Dans une série de messages postés après le rétablissement du service, Musk a évoqué une attaque de type DDoS (Déni de service distribué), qui aurait submergé les serveurs de X avec un flot de requêtes malveillantes. Il est allé jusqu’à suggérer que l’attaque aurait nécessité « d’énormes ressources », insinuant une possible implication d’un groupe organisé, voire d’un État-nation.
Ce n’est pas la première fois que X subit une panne mondiale. La plateforme avait déjà connu un blackout similaire en janvier dernier. Si Musk assure que l’entreprise est « attaquée quotidiennement », on peut se demander si cette répétition de pannes n’est pas aussi le signe de failles techniques internes. Entre coupes budgétaires et licenciements massifs, la capacité de X à gérer ce type de crise est plus que jamais remise en question.
Un réseau social sous pression
Avec la montée en puissance de concurrents comme Threads ou Bluesky, chaque panne de X est une aubaine pour ses rivaux. Et pendant que Musk joue les détectives du cyberespace, les utilisateurs, eux, cherchent surtout une plateforme qui fonctionne… sans interruption.
Bref, si vous aviez du mal à tweeter hier, c’était soit un complot international, soit juste un lundi normal sur X.