Pourquoi investir dans le digital pour la santé ?

Parce que ca va tout changer. Si non tout améliorer.

C’est d’ailleurs, le chemin que prend le le ministère de la Santé qui a enclenché, depuis fin juillet 2025, une nouvelle étape dans la modernisation du système de soins gabonais.

Objectif affiché ? Améliorer la qualité des soins, fluidifier la gestion hospitalière et rapprocher l’offre médicale des patients, même dans les zones les plus reculées.

La transformation se joue derrière des écrans et dans les câbles qui relient les hôpitaux.

Le chantier est ambitieux, il faudra : 

  • mettre en place des dossiers médicaux électroniques pour centraliser et sécuriser les données, 
  • déployer la télémédecine afin de permettre des consultations à distance, 
  • utiliser l’analyse de données et l’intelligence artificielle pour détecter plus tôt les maladies et mieux répartir les ressources. 

En juillet dernier, le ministre Mark Alexandre Doumba remettait du matériel informatique et technique à plusieurs hôpitaux : un geste concret qui marque le lancement de la deuxième phase du Système d’Information de Santé (SIS).

Avec ce réseau interconnecté, les délais d’attente pourraient fondre, les pertes de dossiers devenir l’exception, les diagnostics à distance se généraliser et la gestion des urgences sanitaires gagner en précision. 

Cependant, pour que tout cela fonctionne, le personnel médical devra être formé, la cybersécurité devra protéger les données sensibles, et la connectivité devra couvrir les zones les plus isolées.

Le digital en santé n’est pas un gadget : c’est une infrastructure invisible qui, si elle est bien bâtie, peut sauver des vies.

Articles similaires