Le Gabon se prépare à une révolution numérique majeure avec le projet 2Africa

Le Premier ministre Gabonais, Raymond Ndong Sima, a dirigé une séance de travail cruciale sur les infrastructures numériques, mettant en lumière le rôle stratégique du secteur dans l'économie nationale. L'objectif est de stimuler la croissance et l'innovation, en particulier en prévision du projet de câble sous-marin 2Africa, le plus grand au monde. Cette initiative vise à renforcer la résilience et à améliorer les performances des services numériques, avec des implications majeures pour l'évolution du Gabon.

Le Premier ministre Gabonais, Raymond Ndong Sima, a dirigé une séance de travail cruciale sur les infrastructures numériques, mettant en lumière le rôle stratégique du secteur dans l’économie nationale. L’objectif est de stimuler la croissance et l’innovation, en particulier en prévision du projet de câble sous-marin 2Africa, le plus grand au monde. Cette initiative vise à renforcer la résilience et à améliorer les performances des services numériques, avec des implications majeures pour l’évolution du Gabon.

La réunion, qui s’est tenue à Libreville le 1er février, a réuni le Premier ministre et plusieurs membres du gouvernement pour évaluer les projets en cours et explorer les perspectives futures dans le domaine des infrastructures numériques.

Avec un taux de pénétration d’Internet d’environ 115% et un taux de pénétration mobile de 165% en 2019, le Gabon cherche à consolider ces acquis, soulignant l’importance du secteur numérique comme levier de croissance économique.

Le marché des télécommunications gabonais, désormais caractérisé par la connectivité 3G/4G des principaux centres urbains, renforce l’idée que les infrastructures numériques sont cruciales pour la gouvernance et la souveraineté nationale.

La pose du câble sous-marin 2Africa, réalisée par un consortium d’opérateurs télécoms internationaux, a déjà permis de relier 33 pays depuis 2023. Long de 37 000 km, ce projet connectera l’Europe, le Moyen-Orient et 16 pays africains, touchant 3 milliards de personnes.

Le Premier ministre souligne la nécessité pour tous les acteurs, y compris les opérateurs mobiles, la Société de patrimoine des infrastructures numériques (Spin), et l’Arcep, le régulateur, de s’accorder sur des principes fondamentaux tels que la souveraineté nationale, le respect de la loi, la concurrence équitable et la sécurité. Maîtriser le cyberespace du pays est une priorité, et chaque acteur doit jouer pleinement son rôle selon la volonté des autorités nationales.

La réunion a été marquée par la présence du ministre de la Communication et des Médias, Laurence Ndong, du ministre de l’Économie numérique et des Nouvelles technologies de l’information, le général Bonjean Frédéric Mbaza, ainsi que des responsables de l’Arcep, d’Airtel Gabon, de la Spin, de l’Aninf et de Moov Africa.

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