En mai 1995, Bill Gates fait ce que peu de PDG savent faire : il panique intelligemment. Dans un mémo interne de 5 000 mots intitulé “The Internet Tidal Wave”, il sonne l’alerte. Microsoft est en retard. Le web est en train de réécrire les règles. Et il faut pivoter. Maintenant.
Il ne parle pas de lignes de code. Il parle de survie.
Il ne voit pas une technologie. Il voit une plateforme.
Il ne prévoit pas un effet de mode. Il sent un renversement d’ordre mondial.
Ce que Gates a compris avant les autres
En 1995, la plupart des grands patrons pensent qu’Internet, c’est un hobby pour ingénieurs. Gates, lui, comprend que c’est la prochaine couche du monde : un nouvel OS, mais à l’échelle planétaire. Et surtout : un nouveau point de passage obligé pour tous les usages numériques.
Résultat ? Microsoft réagit à une vitesse folle. MSN, Internet Explorer, Hotmail, intégration web-first dans ses produits… La boîte ne rate pas le virage. Même si elle fauche quelques concurrents au passage (coucou Netscape).
2025 : une autre vague, encore plus haute
Aujourd’hui, presque 30 ans plus tard, nous vivons un moment identique — mais potentiellement encore plus profond.
Ce moment s’appelle l’intelligence artificielle générative.
Comme en 1995, beaucoup de dirigeants traditionnels regardent l’IA avec un mélange de fascination molle et de déni stratégique. Ils l’intègrent à la marge. Ils en parlent au futur. Ils font des PowerPoints.
Mais la réalité, c’est que l’IA va tout remodeler : le travail, la création, la médecine, la guerre, le code, la manière dont on vit et décide.
Ceux qui, comme Gates en 1995, ont le courage d’appeler ça une vague de rupture, pas une mode, sont en train de bâtir les futurs Google, OpenAI ou Mistral.
Et vous, vous êtes où ?
Ce que nous enseigne le mémo de Gates, ce n’est pas une leçon d’histoire.
C’est une boussole pour aujourd’hui.
Si vous êtes CEO, CTO, stratège, ministre, entrepreneur, ce document doit vous obséder.
Posez-vous la seule vraie question : Sommes-nous en train de rater la vague de 2025, comme d’autres ont raté celle de 1995 ?
Parce qu’entre les deux vagues, une constante :
💡 Ce n’est pas la technologie qui tue les entreprises.
C’est leur lenteur à la comprendre.